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Les rondes des obstinés 3...
Par andree.wizem dans Andrée Wizem, engagée dans la vie comme en poésie... le 20 Septembre 2012 à 15:01http://www.educationsansfrontieres.org/article12986.html
(...clic...)
http://www.educationsansfrontieres.org/article17170.html
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texte du slameur julien delmaire
"sans papiers"
http://www.youtube.com/watch?v=V-ij69G6TGw
(...clic...)
d'une ronde à l'autre...
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voir aussi le site de l'ASTI
et cette annonce...
la mjc mandela de valence et l'ASTIValence
se réunissent
pour une soirée artistique
"état d'urgence: sans papiers
où en sommes nous..."
point fait par l'ASTIV suivi de
paroles d'exil mises en représentation...
textes de l'atelier d'écriture des femmes...
textes de slameurs et slameuses
dits par andrée wizem...
échanges...
vendredi 17 avril 2009
20h
salle mandela
25 rue charles gounod
26000 valence
04.75.55.37.96
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mehdi dix et madame bert (...clic...)
m'ont adressé un de leurs textes
qu'ils scandent fréquemment sur les scènes ouvertes
et qui fait partie du spectacle qu'ils présentent
en duo...
andrée w...............
L’EXILE
REFRAIN
Il est c’qu’il est, l’exilé
Bledard qui débarque ou déraciné de longue date
Il est c’qu’il est , l’exilé
Et l’exil est une part de lui-même impossible à exciser
Les trainées d’avion dans le ciel laissent en son sein des cicatrices
Il observe ce lointain qui recèle les souvenirs d’un lieu ou d’un temps qui s’efface
Il sent dans l’air une odeur absente, et ses mémoires même les plus douces le hantent
Il se peut qu’un détail l’enchante et qu’il pleure ensuite sur son âme prise dans la tourmente
Quand entre ailleurs et ici la confusion enfle
Et que le présent est coupé du passé par la distance
Relié au monde de sa naissance par le cœur et le cable
Il en conserve les réminiscences dans ses vêtements et sur sa table
Et quand on parle sa langue natale il se précipite à la porte
Mais une fois ouverte il ressent les blessures de la perte quand la réalité le rattrape
Et pour panser cette plaie, il ne peut que s’en rappeler
Car le malheur c’est qu’on apprécie mieux ce qui nous manque
Et qu’on ne l’apprend que quand on ne l’a plus
Alors il cherche le soleil de cette terre qu’il appelle maman
Mais dans ces moments ses yeux ne trouvent que la pluie
Le voilà entre deux chaises assis
Dans l’âme et dans l’espace aussi
Ce qui l’a conduit loin des siens il le sait
C’est une raison suffisante pour inciter au départ
Et les raisons c’est pas ce qui manque quand il faut alimenter l’espoir
Derrière l’horizon résonnent les pas de sa propre histoire
Et par-delà les générations s’échelonne l’écho des mémoires
REFRAIN
Bercé par le mal de mer, les vagues de la nostalgie
Lui offre au large de chaque prise d’air un horizon moins élargi
Un nœud dans les viscères, le sel et le droit du sol lui donne la nausée
L’amer le prend car il ne peut se faire à l’idée
Qu’on peut perdre le sens de l’hospitalité
Et puis chez lui, la solidarité ne se signe pas sur des contrats
Elle se vit par delà même les HLM et autres foyers SONACOTRA
Une vie de sacrifices en France réduite en pièce d’identité
Pourtant ce sont de sacrés fils ses enfants, ne s’arrêtant plus sur des idées dictées
Quand ceux-là même qui nous parlent d’intégration
Feraient bien de s’occuper de leur cul et de son intégrité
Aujourd’hui l’exilé sent dans son ventre des tensions
Tellement ça rime avec centre de rétention
Le voilà condamné à se cacher, à raser les murs comme un pauv’ chien
La France où l’art de cracher sur l’amour de son prochain
On le montre du doigt comme la cause de tous les maux
Mais pour vous dire ce qu’il y a dans son cœur, sachez que je n’ai pas les mots
REFRAIN
Mehdi Dix & Madame Bert..............................................................
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